Bonjour ,
Les beaux jours vous donnent envie de randonner en short ? Je vous comprends ! Mais avant de découvrir vos jambes, avez-vous pensé à vérifier si votre région est à risque concernant les tiques ?
Ces petites bestioles ont tendance à sortir en nombre dès qu’il fait doux et humide. Le printemps et l’automne sont des périodes pendant lesquelles il faut faire particulièrement attention, mais on peut aussi rencontrer des tiques en été et hiver - en fonction des régions. Les tiques raffolent des jambes de randonneurs (mais aussi de leurs bras et de bien d’autres endroits). Le hic, c’est que leur morsure n’est pas toujours anodine. Elles peuvent transmettre de nombreuses maladies plus ou moins graves, comme la maladie de Lyme.
Voici quelques conseils de prévention et un rappel sur les bons réflexes à adopter en cas de piqûre de tique.
1. Comment éviter les morsures de tiques
Le plus simple pour ne pas se faire piquer par une tique, c’est d’éviter les zones infestées (dans la mesure du possible). Avant de partir en rando, renseignez-vous sur la présence des tiques dans votre région et surtout sur le pourcentage susceptible de transmettre de la maladie de Lyme. En France, vous pouvez par exemple vous faire une première idée grâce aux données de CiTIQUE (résultats 2017-2019 ici).
Je vous recommande également d’éviter de vous aventurer dans les zones boisées, les hautes herbes ou les fougères, car les tiques s’y plaisent beaucoup. Restez autant que possible sur les sentiers et là où l’herbe est rase.
Niveau vestimentaire, optez plutôt pour des habits longs. Pour éviter que les tiques ne passent par le bas de votre pantalon, vous pouvez le rentrer dans vos chaussettes (vous aurez en prime un look inimitable ?). Privilégiez les vêtements clairs afin de détecter plus facilement les tiques qui pourraient courir dessus.
Vérifiez régulièrement que vous n’avez pas de tiques sur vous. Au cours de la rando, secouez de temps en temps vos habits pour faire tomber celles qui pourraient s’y trouver. Inspectez les parties de votre corps qui ne sont pas protégées (mains, avant-bras, cou, visage…). Une fois chez vous, faites une vérification plus approfondie sur l’ensemble de votre corps et passez vos vêtements à la machine.
Note : en complément de ces préconisations, vous pouvez également utiliser un répulsif. Toutefois, celui-ci ne doit pas vous empêcher de rester vigilant(e).
2. Que faire si vous êtes piqué(e) par une tique ?
Si malgré toutes les précautions prises vous trouvez une tique accrochée sur vous, pas de panique !
Munissez-vous d’un tire-tique (je vous recommande de toujours en avoir un à portée de main en randonnée) et retirez-la en douceur en tournant.
Vérifiez que vous avez bien retiré la bestiole en entier. Il est parfois possible que les parties buccales restent accrochées sous la peau. Si cela vous arrive,il faudra les retirer (ou les faire retirer par un professionnel de santé) pour éviter tout risque infectieux.
Dans tous les cas, lavez-vous les mains, désinfectez la zone de la morsure et surveillez l’évolution durant 30 jours. Si une tache rouge qui s’étend en formant un anneau (érythème migrant) apparait, consultez sans attendre ! Il s’agit d’un symptôme assez typique (mais pas systématique) du premier stade de la maladie de Lyme.
Enfin, pour aider la recherche, vous pouvez également signaler votre morsure dans le cadre du projet CiTIQUE dont je parle dans cette vidéo.
J’espère que ces quelques rappels vous aideront à éviter tout problème lié aux tiques et leurs piqûres. Pour davantage de conseils, vous pouvez consulter l’intégralité de l’article Randonneurs, faites attention aux tiques et à la maladie de Lyme !
Bonnes randos et à très bientôt ?
François
PS. Vous avez manqué le dernier article sur les vêtements de randonnée écoresponsables ? Consultez-le ici.